Crédit Suisse, l’un des groupes bancaires les plus célèbres au monde était au cœur du conflit le plus explosif de son histoire. Ce dernier vient toutefois de trouver une issue favorable puisque le leader mondial de la gestion de fortune, dont le siège social est basé à Zurich, a conclu un accord à l’amiable avec son ancien gestionnaire de fortune vedette Iqbal Khan suite à la reconnaissance de filatures et de surveillances effectuées sur ce dernier et sa femme par des détective privés.
Une affaire de filature par des détectives privés qui fait grand bruit
En 2019, Iqbal Khan lance un pavé dans la mare en révélant que la banque Credit Suisse a engagé les services d’un détective privé pour le faire suivre dans son quotidien avec sa femme. L’intéressé était alors l’ancien patron de sa division gestion de fortune internationale. Après son départ pour la célèbre banque concurrente UBS, le groupe avait alors décidé de le faire suivre. Le scandale fût tel lors de la révélation qu’il a même conduit à la démission du directeur général Tidjane Thiam.
L’affaire des surveillances est désormais close
Dimanche dernier, Simon Meier, le porte-parole de la banque Crédit Suisse a déclaré que « Toutes les personnes impliquées ont accepté de régler le problème ». Il a même insisté et précisé que « cette affaire est désormais close ». L’annonce a été déclarée dans le but de confirmer une information qui a été rapportée dans le journal suisse NZZ am Sonntag. Cette procédure était bien évidemment destinée à calmer les tensions apparues au cours des derniers mois. L’accord a aussi été mis en œuvre dans le but de faciliter l’abandon des plaintes au pénal déposées par Iqbal Khan et son épouse. Ces plaintes ont été déposées contre ce leader mondial de la gestion de fortune et les détectives privés qui auraient suivi cet ancien gestionnaire et sa femme.
Credit Suisse a admis avoir engagé des enquêteurs privés.
Après les allégations de l’ancien gestionnaire, la banque suisse a déclaré qu’elle a dirigé d’autres affaires d’espionnages. Credit Suisse a admis avoir engagé des enquêteurs privés pour traquer Peter Goerke, un ancien cadre de la banque. Cette surveillance a été réalisée sous l’ordre de Pierre-Olivier Bouée, un ancien directeur des opérations de Crédit Suisse. Cette révélation a même entraîné le suicide d’un autre détective privé qui a participé à cette surveillance.
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Article : Crédit Suisse : Accord dans l’affaire de filatures par des détectives privés
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